O idee fff buna
Bravo, klein, ideea ta este foarte buna si sunt o multime de surse pe care putem gasi cronici sau articole care analizeaza filmul romanesc. Adaug mai jos un articol al lui Michaël Mélinard, publicat in L'Humanite. Cel mai mult mi-a placut faza cu Romania, "un pays qui a besoin de se conter"... De remarcat noul proiect al lui Mitulescu, "Un balon in forma de inima", despre relatia dintre un hot de buzunare si o menajera.
Quelques grammes de sérénité dans un monde violent
Catalin Mitulescu a su donner �* son film une âme, celle de tout un pays.
De tous les pays d’Europe centrale et orientale, les cinématographies confirmant leur émergence viennent de contrées qui ont connu une histoire récente parmi les plus violentes. Comme la Serbie et maintenant la Roumanie, où des artistes confirmés tels Dan Pita ou Radu Gabrea continuent leur oeuvre et où l’on doit compter avec une jeune génération : Cristian Mungiu (présent �* la Quinzaine cannoise et primé �* Thessalonique en 2002), Cristi Puiu (prix Un certain regard �* Cannes 2005), Corneliu Porumboiu (prix de la Cinéfondation �* Cannes 2002 et Caméra d’or cette année) et, bien sûr, Catalin Mitulescu qui a suivi un itinéraire dans l’esprit de la méthode mise en place par Gilles Jacob : formation et réalisation de films courts �* la Cinéfondation, palme d’or du court métrage, présentation d’un premier long métrage �* Un certain regard...
Ainsi Catalin Mitulescu a pu donner vie �* la jeune Eva (Dorotheea Petre, prix d’interprétation UCR �* Cannes 2006) et �* son inoubliable petit frère, Lalalilu (Timotei Duma). Pris en 1989, dans une tourmente qui les dépasse, Eva et Lalalilu se collettent �* la vie. Elle traverse le Danube �* la nage par amour et il tente de s’y suicider. Mais finalement petit Lalalilu dans un geste lyrique décide d’aller tuer celui qui empêche son univers de tourner rond avec... une fronde. Selon la méthode Truffaut énoncée dans les 400 Coups par Jean-Pierre Léaud, « plus c’est gros, mieux ça passe »... exit Ceausescu. Ouf ! Merci Lalalilu !
Comment j’ai fêté la fin du monde est une oeuvre d’états d’âme, ceux de gens attachants qui font un pays. Un pays qui a besoin de se conter. Catalin Mitulescu a trouvé sa voie : « Actuellement, la Roumanie est source d’histoires très - cinématographiques. Mon prochain film, Un ballon en forme de coeur, est une histoire d’amour entre un pickpocket et une femme de chambre dans le port de Constanta. Sur la musique de radios clandestines très en vogue en ce moment où tradition populaire et orientale se mêlent pour chanter l’amour. Le ton très naïf me permettra de raconter mon pays et de communiquer avec lui. » Le projet vient de recevoir le soutien financier de Cine Link �* Sarajevo.
Michaël Mélinard
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