cinematografia romaneasca in lume
ar fi misto sa postam aici ce se scrie despre filmul romanesc prin revistele internationale, pe internet, ... cine ce gaseste. da sa fie in limbi citibile, ca daca le postati in araba n-are nici un sens. Daca aveti si comentarii personale cu atat mai bine.
Eu am gasit o chestie misto in Cahiers du cinéma din luna octombrie:
"Festival Sarajevo, capitale Balkanique",
[genaralitati... bla, bla...]
manifestarea "est surtout devenue le mirroir de la production régionale �* travers competition et off où se croisent les films bosniaques, serbes, croates, roumains. Les Roumains justement: le festival la confirmé: il se passe quelque chose du coté des Carpates, bonne nouvelle. Dans la foulée de "La mort de monsieur Lazarescu", deuxième film de Cristi Puiu, s'était révélé �* Cannes C. Porumboiu et son premier brillant long métrage, "12:08 �* l'est de Bucarest", récompensé d'une Caméra d'or, également projeté �* Sarajevo. il faudra désormais compter avec un troisième traintenaire: Radu Muntean. "Le papier sera bleu" est le deuxième long métrage de ce cinéaste passé d'abord par la pub et le documentaire. A l'évidence, les trois films dialoguent . Si l'on ajoute "comment j'ai fêté la fin du monde" il faudrais bientôt parler d'école.
De même que "12:08..." "Le papier sera bleu" revient sur l'insurection de 1989. deux films sur l'événement qui se passionnent pour le temps concentré des journées révolutionnaires. Le premier, en différé aujourd'hui une émission de télé, espère savoir s'il y eut ou pas révolution, avec pour experts un pépé grincheux et un imposteur alcoolisé .
Le deuxième, en direct, tout au long de la nuit du 23 décembre les tribulations d'un soldat qui décide d'aller participer �* la révolution, contre l'ordre de ses supérieurs. Seul ce qui arrive au jour le jour, heure par heure interesse les deux films.
De cette chronologie flue et embalée qui caractérise les journées et les nuits d'émeute, l'un et l'autre films ne prévalent que la confusion, qu'ils filtrent selon leur humeur tragi-comique. Courses nocturnes �* travers la nuit de Bucarest ou temporalité calée sur la durée d'une émission télé dans un mini studio, tous deux s'en tiennent fermement �* quelques principes: impacte du documenataire, caméra portée ou plans séquence flotants et très longs comme celui impressionant qui ouvre et clôt "le papier..."où les soldats se font séchement canardés alors qu'ils sortaient fumer une cigarette dans le petit matin.
Radu Muntean reconnait volontiers l'influence de Porumboiu et Puiu dont le film, qui rejouait cette comédie de la confusion dans un autre décor, récourt aux même procédés. Et tous se rattachent �* une tradition est-européenne de l'absurdité prince-sans-rire comme si Ionescu s'attelait �* tourner un documentaire"
Mie nu prea imi plac astia de la Cahiers ca sunt plini de ei, intelectualisti ingamfati si mai ales pretentiosi si snobi. Dar este o revista prestigioasa si faptul ca au catadicsit sa scrie despre filmul romanesc e o treaba. si ideea cu scoala e misto.
Faza cu Muntean influentat de Porumboiu mi se pare o aiureala fiindca Munteanu cred ca are mai multa experienta in film. doar daca nu ma contrazice Munteanu in persoana.
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